Soleil et quelques nuages qui vagabondent ici et là. Il fait 68 degrés Fahrenheit. Ce n’est pas chaud. Ça prend une petite laine!
Seulement 235 km à parcourir.
Équipe Bravo radio-test! 10-4 10-12 10-13 10-20
Équipe Bravo, vous pouvez prendre votre position.
Ok c’est un départ! Bonne route!
Sur une route de rencontre, à quelques kilomètres, nous voyons au loin de la construction. Il y a toute une filée de voiture. Finalement pas d’attente, nous sommes du bon côté de la voie. Yé! C’est à nous d’avancer. Ah! Je savais que nous menions une bonne vie.
Oh! non pas encore un extra-terrestre qui veut nous faire la jasette. CB oblige!
Mario décide de mettre la radio, mais franchement ce n’est pas sa meilleure décision. Il est toujours entrain de changer de poste.
Le paysage a changé. Il y a des plaines et collines. Des hautes et moins hautes. Et parallèle à la route, un chemin de fer. En avant de nous, au loin, on dirait des montagnes de sable. Ça fait différend des roches.
Équipe Bravo dans 4 kilomètres nous tournons à gauche pour rejoindre la 70 Ouest.
10-20. Tout le monde est engagé!
Nous longeons maintenant les montagnes qui étaient droit devant nous. Un peux plus loin des wagons. On dirait des cages sur roues. Ça sert sûrement à transporter de très grosses roches.
De la terre séchée pour ces collines qui me semble verte au soleil, mais qui sont plutôt de couleur grise à l’ombre. De l’autre côté de la route, le décor change complètement, ce sont des champs où croissent des plantes de sol aride.
À vue d’œil je vois beaucoup de grands arbres. Une petite ville s’y est installée. Et de l’autre côté, rien que des collines.
Gauche droite gauche!
Nous restons sur l’autoroute. Ça roule bien! Le décor qui s’offre à nous, a du bleu, du jaune, du rose et du vert. Il y a toujours ses grands porteurs d’électricité, qui sillonnent et qui traversent le paysage.
Avant d’arriver à notre sortie j’ai l’impression d’être sur mars. Mars appelle la terre!
10-20 Tout le monde suit! 10-4 Merci!
Ici les paysages sont tellement diverses que tantôt je me crois au pays des Hobbits, des cowboys ou à quelques part sur une planète.
Le camion a du power dans les côtes. Mario dira, il a du cœur au ventre. Conducteur Éric, pesez donc sur le gaz.
Les nuages sont bas et se font sentir sur le paysage et la petite route. L’ombre est coupée au couteau!
Une muraille de montagnes se dresse à droite, elle est rouge, vert, gris, et orange. Que de beauté!
Wow! La route avec ces monolithes naturels et ses collines de sables. Vraiment les paysages sont extraordinaires!
La réception de la radio est tellement mauvaise que je décide de mettre la clé des succès des années 70.
Close your eyes de Peaches and Herb.
Puis ensuite Volare. I can’t get no de Rolling Stone. The power of Love de Céline Dion. I shoot de Shérif de Marley. A Change Is Gonna Come de Seal.
Nous tournons à droite. Il y a des commerces en ruine, les antiquités qui s’y trouvent sont de bien drôles d’objets venus d’une époque où jadis le bois et le métal se faisaient rois.
On longe une muraille de strates où le brun et le blanc sont à l’honneur. Nous serpentons au travers le jaune, le gris. Tiens, un peu de rouge. J’ai l’impression de tourner en rond sur cette route. En plus, elle est poussiéreuse. Passe donc un coup de balai de temps en temps!
Ouf! Une pente 6 degrés. Ça compresse en titi!
De tous les côtés j’y vois du vert, du rouge et même du oranger. En tous cas, ce ne sont pas les couleurs qui manquent à ces montagnes.
Nous passons dans un oasis où le vert foncé abonde. La petite rivière qui traverse ces multitudes arbres est de couleur ocre orangée. Tout s’allie!
WoW! du rouge que du rouge rouillé qui domine avec des milliers de touffes vertes.
Dans les montagnes il est difficile de rejoindre François. Je finis par y arriver. Bonjour François nous sommes l’équipe Bravo, il nous reste 15 km. À tantôt!
Nous arrivons au village de Torrey. Je lui trouve un côté charmant malgré quelques petites bicoques. Au États-Unis chaque ville et village a ses bicoques comme de jolies maisons. Elles se côtoient aisément. Pas de chicane dans ma cabane!
Merci Capitaine Éric! Nous avons fait une belle route. Il est 12h15. Il fait 73 degrés Fareneith.
Allo François! Allo Pauline!
Aussitôt installé Éric veut aller au restaurant, il nous demande si nous aimerions y aller.
C’est ok pour nous!
Le lendemain lors d’une visite dans le parc je monte sur une roche et rate la haute marche en la descendant. Je glisse! C’est de la faute à mon maudit soulier!
Nous couchons q’une seule nuit.