Lever à 6h00. Nous partons très tôt ce matin. Hier il a plu. La pluie a laissé place à la brume. Elle nous enfume pour nous garder humide. Un manteau est de mise!
Il est 9h30. Ici le serre-fil, radio test! 10-4, 10-12, 10-19, 10-8
Équipe Écho si vous êtes prêts vous pouvez avancer. Il est 9h40. Équipe Bravo, vous pouvez partir. Bonne route à tous! Merci Robert, Et à vous pareillement. À plus tard!
Équipe Écho, nous sommes tous engagées. 10-8.
Mario, ça tente encore d’écouter de la chanson française? Ça le dérange pas. Feuille au vent de Jean Leloup. Fils de rien, fils de personne de Nicola Ciccone. Le pornographe de Georges Brassens. Il ne faut pas pleurer de Gilles Brown. Ginette de Beau Dommage.
Éric, notre capitaine, nous dit : – À la prochaine lumière, nous tournons à gauche sur la route 20. 10-12, 10-19, 10-8.
La brume est encore dense, par contre cela nous empêche pas de rouler 100-105 km. Nous roulons quand tout à coup, Mario s’aperçoit que son coffre est ouvert dans sa boîte du camion. Il dit à Éric qu’il devra arrêter mais rien ne presse. Cependant il n’a pas à aller loin, un accotement se présente à nous, et en plus, il est assez grand pour les quatre équipages. Le temps d’ouvrir sa porte et de fermer sa boîte puis de la barrer. C’est fait! Prochaine fois, Mario, fais donc ton travail!
Une demi-heure plus tard il n’y a plus de brume. Allez! Éric et Hélène, nous sommes d’attaque. La route est à nous!
Au CB du charabia anglais. Fatiguant!
Le paysage ne change pas, des champs encore des champs, il n’y a que les vaches qui changent. De jolies brunettes!
Il y a quelques petits commerces qui défilent et mine de rien nous entrons dans une zone où les conifères sont les maîtres. Il y a bien quelques bouleaux et trembles pour casser cette solidarité.
Encore ce charabia. Tant qu’à moi j’y fermerais la trappe. Les autres du groupe, vous en pensez quoi? Assez c’est assez!
Tiens, le paysage ressemble un peu aux Laurentides et un peu à la Mauricie. Un beau voilier de Bernache du Canada survole ce beau territoire. D’après ce que je comprends cette route sillonne un autre grand parc situé à côté du parc de Yellowstone.
Il y a beaucoup de policiers sur la route. Attention pas trop vite, Éric!
Nous descendons une bonne côte , les freins Jacob font bien leur travail! Ce qui monte, redescend!
Nous voilà en Idaho.
Fini la route boisée. Maintenant nous traversons des terres agricoles qui nous amènent jusqu’au village. Au beau milieu du village, un petit commerce de cuisine rapide de l’ancien temps. Une pancarte de grosse root beer sur le toit d’un petit restaurant en forme d’octogonale. Une racinette s’il vous plaît!
Un paysage bucolique qui ressemble à chez nous.
Je suis certaine que personne de l’équipe a vu la Petite Buse en pause sur le lampadaire. Elle attend de voir passer sa pitance. Pauvre victime! tu perdras ta tête!
Une nuée d’oiseaux très haut dans le ciel bleu. Ils brillent comme les Caplans qui fraient dans le pénombre.
Après la lumière nous prenons la bretelle de droite pour continuer sur la route 15 South. J’ai l’impression d’être sur l’autoroute 640. Nous roulons de bonnes roues!
Un camion oscillant à trois trains, il perd du foin. Wow! Il neige des brins. Vite! Dépassez-le!
Encore des champs, des balles de foin rectangulaires et il n’est pas rare d’y voir aussi une tour d’antennes. Ça sert à connecter l’humain à une servitude!
Le paysage a changé du tout au tout. Des roches des amas de grosses roches grises. Une par dessus l’autre!
Un arrêt à 10h45. Une pause pipi est la bienvenue!
Aussitôt terminés, nous repartons! À l’horizon, quelques beaux nuages représentant Snoppy entrain de dormir sur sa niche. Chut! ils dorment tous!
Homme sweet homme de Isabelle Boulay, Il y a de l’amour dans l’air de Martine St Clair, chanson fétiche à Mario et à moi. elle jouait à plein régime lors de notre rencontre. Innamorati noi de Nicola Ciccone. J’ai souvenir encore de Claude Dubois.
Des montagnes verdoyantes à l’horizon. Parsemés de conifères dans le haut et dans le bas des maisons groupées au travers des mêmes espèces de conifères, du moins, à mon œil à moi. Au pied se trouve une grande ville, elle fait plusieurs kilomètres de long. Puis, nous traversons une vallée. Décidément il y a beaucoup de villes construites autour des montagnes dans cet état.
Une autre chaîne de montagnes, mais cette fois-ci, personne ne l’habite. Un peu plus loin il n’y a que quelques maisons dans le bas. Uno, deus et tres!
Dans la vallée il y a un peu plus d’habitants qui l’habitent, mais ça ne se bouscule pas. De l’autre côté de la route quelques fermes et ranchs.
Je regarde à droite c’est vert, je regarde à gauche c’est vert. C’est vert longtemps!
Bientôt nous arrivons à la ville Malad. Bizarre de nom!
Nous voilà rendus dans l’Utah. Il est 12h35. Nous sommes à 145 km de Salt Lake City.
Comme il est plus tard que midi, la faim me tenaille. J’ai faim, mes capitaines!
Utah même paysage que l’Idaho! Bien sûr il y a bien des petites différences. À vous de venir les découvrir!
Nous passons à côté d’une grande ville. Tout autour d’elle il y a de grandes fermes, du moins c’est ce qu’il me semble. Nous sommes à la sortie de la vallée. À 12h55 nous sortons de l’autoroute pour aller dîner.
Théo et tous les autres ont soif! Diesel pour tous! C’est la fête!
Je communique par testo avec Monique pour lui dire que nous avons arrêté. C’est mon rôle!
À 13h30 nous repartons en direction de Salt Lake city, pas très loin une pancarte indique 72 milles.
Pourquoi pas du jazz jusqu’à la fin du trajet! Je vous le dis : le bonheur est parfois aussi sur 8 roues. Nous avons fait un très beau voyage. La route était belle et que dire de la température. Il fait présentement 78 degrés Fahrenheit. Arrivés à la destination il fait 82 degrés Fahrenheit.
À 14.40 heure Bonjour François et Pauline!
Nous y passons 3 nuits.
Ce soir nous prenons le tramway pour aller écouter une chorale de Mormons lors d’une pratique. La chorale s’appelle Le Chœur du Tabernacle à Temple Square et l’Orchestre de Temple Square. Ils sont plus de 300 choristes.
Le deuxième jour
L’autobus vient nous prendre à 8h15, nous allons visités la Ville de Salt Lake City avec un guide anglophone qui s’exprime plutôt bien dans la langue de Shakespeare, la plupart le comprends assez bien. Cependant au cas où certains ne le comprennent pas, notre ami Robert se fait un plaisir de traduire. Merci Robert!
Ensuite nous dînons au restaurant mexicain le Red Iguana 2, une petite salle est prévue juste pour nous, le buffet est excellent. J’y retournerais demain!
C’est la fête à Clément, nous lui chantons la chanson Bonne fête….
Troisième jour
Jour de lavage, de tranquillité. Sans oublier que la COVID s’invite dans le groupe. Prompt rétablissement, Clément!
