Le lever est toujours à la même heure. Je suis réveillée depuis 2h30. Mario a aussi mal dormi. Un rhume d’homme. As-tu couché les fesses en l’air? Hihi!
8.05 Robert, le scout des pneus. Je l’appelle ainsi parce qu’il me fait penser au un chef scout dans les films américains. À chaque départ il vient voir si nous sommes réveillés et il profite de ce moment pour réveiller ceux qui ne le sont pas. Il frappe les pneus avec son bâton pour vérifier s’ils sont bien gonflés. De gros tocs! Il nous fait faire le saut à chaque fois. Ah! Bien oui c’est Robert.
Nous sommes prêts! Tout est ramassé et tracter.
Il nous appelle un à un pour vérifier. – Équipe Bravo, radiotest!
Bravo 8, Bravo 12, Bravo 14, Bravo 11.
Il est 8.13. Robert nous dit, – Vous pouvez me rejoindre!
Rendus sur place, il regarde visuellement notre équipement.
À 8.15 Robert dit, – Si vous êtes prêts vous pouvez partir.
Nous voilà partis.Nous allons chercher la 70 ouest, nous dit le capitaine.
10-12, 10-14, 10-11. Comme le camping est en ville, nous la traversons. Un peu plus loin un ralentissement.
Aujourd’hui tous les camions diesel et les caravanes à sellette sont réunis pour se rendre Rock Sprint, Wyoming.
À 8h50 deux jeunes dans leur véhicule nous avertissent que les freins de la caravane à sellette chauffent. Nos capitaines trouvent un endroit sécuritaire pour voir les dégâts. Julie avertit notre serre-file que nous sommes arrêtés. Finalement avec l’aide de notre équipe le problème est vite réglé pour reprendre la route à 9h38. Robert et Monique n’ont pas besoin d’arrêter.
À 11h30 nous lâchons la ville.
Nous montons en altitude.
En quinconce des éoliennes au loin.
Il fait 82 degrés. À 11h48. Welcome to Wyoming!
Il y a beaucoup de compagnies le long de l’autoroute. Nous sommes près de la ville de Cheyenne. Nous changeons d’autoroute. 10-12, 10-14, 10-11
Musique Gipsy king, album Volare! Et un mélimélo de musique latine. La Bomba! Et pourquoi pas du flamenco!
Bonne nouvelle! il y a des bibittes dans le pare-brise! Pour les véganes, la mauvaise nouvelle c’est qu’elles sont mortes. Mea-culpa!
L’herbe est sèche ici! , dit la capitaine au CB. Mario réplique aussitôt :- Les vaches donnent du lait en poudre.
Les roches sont à l’honneur dans ce paysage. Et le mercure indique 70 degrés.
À 11.29 Mireille nous dit de faire attention, nos marches de la caravane sont à demi dépliés. Probablement la route qui est en cause. Nous arrêtons plus loin pour les attacher.
À 11.45 nous faisons un arrêt pour mettre du diesel.
Il fait 76 degrés. La température joue au yoyo!
Midi c’est l’heure du lunch. Nous repartons à 12.15.
Mario dit: – Eh! François, ça se peux-tu que tes lumières ne sont pas allumées. 10-8! Nous le dirons pas à qui de droit!
Robert! Hihi!
Il y a de petites étendues d’eau. Des canards et des bernaches s’y trempent. Dans ce grand tableau naturel; une route cernée de vastes pâturages où les bœufs ont le choix de paître où ils veulent et, tout près, il y a des chevaux sans licou qui déambulent ces grands champs de graminées fleuries. De toute beauté!
Ici c’est le paradis des corbeaux et des corneilles. Il n’y a pas d’arbres à des milles à la ronde.
À 15h44 Il est maintenant l’heure d’appeler l’équipe de chef de file et comme nous sommes au deuxième rang, je suis la chef des communications, je fais donc l’appel à François pour dire que nous sommes à 17 km
du camping. Ils nous attendent!
Enfin nous arrivons tous heureux.
Félicitations à toute l’équipe Bravo! Pour votre collaboration. Merci 10-12, merci 10-14, merci 10-11.
Petit anecdote de soirée: Mario me raconte sa petite histoire que j’intitule ici : La vieille dame et Serge.
Ce matin nous avons Serge la mascotte du voyage. Nous le laissons sur le terrain pour que notre serre-file, Monique puisse le ramasser. Une note lui est adressée. Le soir venu elle nous le rend et nous le remettons immédiatement à une autre équipe. Mario part avec Serge. Il cogne à la porte pensant bien que c’est Julie ou François qui répond. Ça ne répond pas. Cogne encore puis une vieille dame finit par ouvrir la porte. Elle voit Mario et Serge dans les mains. La surprise est totale pour les deux. J’imagine la scène! Hihi!. Nous y étions pour une seule nuit.