J’arrive à me lever à 5 heures. J’ai un bon ‘rhube’ , mon nez coule comme une champlure. Misère!
Présentement à Lincoln il fait beau. Au thermomètre il fait 18 degrés C.
Ils nous restent la douche, le déjeuner et, pour finir, préparer Antoinette à partir. L’armée n’a qu’à bien se tenir!
L’équipe Charlie vous êtes prêts. Prête pas prête j’y vais!
Ok! Avancez-vous! Robert inspecte visuellement nos véhicules. C’est bon, vous pouvez partir. Bon voyage et soyez prudents. Merci Robert! 10-11, 10-22, 10-12, 10-10.
Charlie 10-11 à gauche, Charlie 10-12 à droite. Oups! Mon GPS est mêlé. Ok! Il vient de reconnaître la route. Nous l’avons échappé belle!
Hier soir, Mario et moi avons traversé la ville de Lincoln pour se ravitailler en diesel. Une très belle ville. Au revoir Lincoln!
De retour sur la route 80 pour encore 439km. Les paysages qui défilent sont les mêmes qu’hier à la différence près. Mon œil plus attentif remarque que les *feuilles des plants de maïs dans certains champs sont très sèches. C’est d’ailleurs ce qui donne une teinte plus orangée. Ça sent l’automne!
Mario me fait remarquer un immense abri de foin en forme de chariot. Malheureusement il m’est impossible pour moi de le photographier il y a autour trop d’arbres. Je joue à la cachette! 1-2-3 tu ne me vois pas!
Pourquoi pas des chansons anglaises aujourd’hui! I’ve Been Loving You Too Long de Seal, If That’s What It Takes de Céline Dion, In The Air Tonight de Phil Collins.
J’aperçois du coin de l’œil Mario qui rit tout seul et tout bonnement me lance sa blague d’homme. – Couches-toi les quatre fer en l’air que je fasses du rodéo! Mario Mario Mario! tu ne changeras jamais!
Je vois au loin, des silos venus de l’espace. Un morceau de robot!
Ça paraît qu’il y a du vent. Théo est un peu plus gourmand!
Au centre de l’autoroute un Shérif avec un camaro. La discrétion est de mise!
Les champs n’ont rien à envier du monstre Loch Ness ; les irriforces en forme d’anguilles sont bien présentes. J’aurais eu la photo mais non il a fallu que je regarde à dernière minute. Il m’a crachée de l’eau en pleine face et, en plus d´en pulvériser sur les côtés. Franci arrête de dormir!
Aux alentours de 10 heures, il est temps de prendre une pause. Pause pipi et plein d’essence!
Finalement le dîner est venu plus rapidement. On tricote sur la route, un des nôtres a fait une crevaison. Un coup la roue enlevée, nous voyons bien que l’essieu a tricoté des fils d’acier et une couette de fils. Gilles tricote à son tour!
La température est égale à notre vitesse de croisière. 100 kilomètres 100 degrés Fahrenheit. Mario me dit qu’il fait tellement chaud qu’il a la langue toute trempée. Niaiseux!
Nous voilà arrivés à 14h14.
Good job capitaine! Bravo à toute l’équipe Charlie!
La piscine est la bienvenue. La ballade du bikini et du speedo!
Avant souper plusieurs personnes se sont invitées chez Alain et Lucie. Bonjour la visite!
*Pour en apprendre davantage sur la culture mexicaine.
Lors de mon voyage aux États-Unis en 2019 j’avais remarqué des feuilles de maïs séchées dans les supermarchés. Cela m’a intriguée et j’ai cherché. Et voici ce que j’ai trouvé :
Les feuilles qui enveloppent l’épi servent à envelopper les tamales (crêpes de maïs fourrées de divers aliments), comme fourrage, pour l’artisanat et autres usages. Dans plusieurs régions du Mexique, le séchage et la vente des feuilles de l’épi sont une source économique importante. Les feuilles qui entourent le maïs (olotes), la base de la tige et la racine peuvent aussi s’utiliser comme carburant. Les tiges sèches servent souvent de clôture. Avec les bractées qui entourent l’épi, les graines et autres parties de la plante, on réalise divers objets d’artisanat.
